POURQUOI TOUS LES 10 AOUT L’A.N.C.A.C

RAVIVE LA FLAMME SUR LA TOMBE DU SOLDAT INCONNU

 

De 1940 à 1944, durant ces quatre lourdes années de la seconde guerre mondiale, les cheminots se sont refusés, comme d’ailleurs l’immense majorité du peuple Français, par l'occupation d'une partie du pays par les forces armées allemandes jusqu'en 1942 puis par l'ensemble du territoire le 11 novembre 1942.

 

C’est ainsi que toutes les catégories de résistance furent pratiquées par les cheminots : résistance passive – opération de liaison – évasions de prisonniers – transports de passagers clandestins – rapatriement d’aviateurs anglais ou américains abattus au – dessus de la France – renseignements – sabotages – participations au maquis et à l’insurrection nationale de 1944.

 

Cette grève historique, était bien celle des cheminots qui à partir du 10 août 1944 sous l’impulsion des syndicats clandestins C.G.T. et C.F.T.C. allait par sa combativité et sa détermination contribuer à porter un coup fatal à l’occupant nazi et renforcer le mouvement vers la libération de notre pays.

 

Pour tous les citoyens, notamment les plus jeunes, il y a toujours à apprendre de ces évènements formidables.

 

C’est pourquoi, tous les ans le 10 août, nous commémorons sous l’Arc de Triomphe et à notre siége, avec les personnalités (Gouvernement, Mairie de Paris, la S.N.C.F., les représentants des syndicats de la profession, nos Amis, et nos Camarades Adhérents) malgré le temps des vacances qui en éloigne un bon nombre, l’anniversaire de la grève qui fut le signal de l’insurrection par laquelle le peuple de Paris allait rendre sa capitale à la France.

L’engagement des Cheminots dans la Résistance fut lourdement sanctionné :

-          5960 Internés,

-          2480 Déportés dont 1156 morts dans les camps d’extermination

-          1966  Fusillés

-             45  Morts sous la torture.

Oui les Cheminots ont écrit une page d’histoire avec leur sang.

 

Le 30 octobre 1949, la Légion d'Honneur et la croix de guerre avec palmes étaient décernées à la S.N.C.F. en reconnaissance des mérites civiques et militaires des cheminots.

 

 

C’est dans cette esprit de solidarité et de mémoire que l’A.N.C.A.C. poursuit son combat vers la reconnaissance de nos droits à réparation, le devoir de transmettre l’histoire aux générations futures, pour que les sacrifices de nos camarades ne soient pas vains et que notre pays soit libre et vive dans la paix.