Rappel de l’historique du rapport constant.

 

Il faut rappeler d'abord que les droits des AC découlent de la loi du 31 mars 1919 qui introduisit la notion de droit à réparation due aux victimes de guerre et fixa le taux des pensions dans une appréciation forfaitaire en relation avec le cout de la vie de l'époque.

A la libération, les pensions avaient perdu près de la moitié de leur valeur.

Dès lors, la préoccupation majeure de l’UFAC fut de trouver un moyen de conserver aux pensions, allocations et retraites AC leur valeur et de garantir leur pouvoir d'achat.

Il apparut que la meilleure indexation serait obtenue en maintenant un rapport constant entre les pensions et les traitements des fonctionnaires.

A l’origine, le rapport constant fut établi en prenant pour base le traitement de l'huissier de ministère qui en 1937 était l'équivalent de pension de l’invalide à 100 %. Ce fut un refus total. Celui-ci opposé avec tant d’intransigeance se situait au plus haut niveau puisque venant de l’Elysée.

C’est seulement en 1981 qu'une commission tripartite fut organisée et qui conclut â un retard à plus de 21 %.

Le rattrapage devait se faire par étapes et se terminer ler 1décembre 1987

(7 étapes)

4au 1er juillet 1981 5 %

Au 1er janvier 1983 1,40%

Au 1er novembre 1984 1 %

Au 1er octobre 1985 1,86 %

Au 1er janvier 1986 1,64 %

Au 1er décembre 1986 1 ,64 %

Au 1er r décembre 1987 2,26 %

 

Entre temps, un arrêté ministériel du 5_juin 1987 accordant 2 à 3 points d'indice uniforme aux catégories C et D de la fonction publique ne fut plus appliqué aux pensions par le gouvernement Chirac.

Aujourd'hui du fait du non respect du rapport constant la retraite AC accuse un retard de près du montant d’un semestre soit 300 euros.

 

FOURNIER Jean