Droits des Anciens Combattants

 

  • Percevoir une rente mutualiste avec une majoration de l'état
  • Prétendre à une pension de retraite spécifique
  • Bénéficier des autres avantages réservés aux ressortissants de l'ONACVG
  • Profiter de tarifs préférentiels dans les transports en commun.
  • La demi-part fiscale supplémentaire pour les veuves des anciens combattants. L'amendement Art 3 quinquies du 13/10/2022 a été adopté à la quasi-unanimité. Cet amendement concerne toutes les veuves d'anciens combattants quel que soit leur âge.
  • Compte tenu de la hausse rétroactive du point d'indice de pension militaire d'invalidité, la valeur du point d'indice de pension militaire d'invalidité et des victimes de guerre est fixée à 15.58 €, rétroactivement au 1er janvier 2023. Le montant de la retraite des anciens combattants passe à 810.16 € soit une augmentation de 27.56 € par an.
  • La pension annuelle est égale à 52 fois la valeur du point. VPMI 15.58 € x 52 points.
  • Cette pension est non fiscalisée La retraite du combattant est versée en deux fois (un paiement chaque semestre). N'étant pas soumise à l'impôt sur le revenu, elle ne doit donc pas être mentionnée dans la déclaration de revenus. Elle n'est pas non plus prise en compte dans le calcul des ressources pour l'attribution d'avantages sociaux.

 

OPEX

Mise à jour des territoires et périodes

retenus pour la Carte du Combattant

Orphelins

Relèvement de la rente viagère annuelle

des orphelins de victimes de la barbarie nazie ou

de persécutions antisémites 39/45

 

 

La Commission Nationale d'attribution de la Carte du Combattant, réuni à Paris, les 19 et 20 septembre dernier, a attribué 5 268 Cartes du Combattant (dont 544 pour l'AFN et 4 706 pour les OPEX, notamment les opérations Barkhane, Chammal, l'Afghanistan, le Tchad, l'Ex-Yougoslavie, le Mali/Serval). Par ailleurs, elle a pris en compte les modifications et ajustement, portés au 1er septembre pour diverses opérations dont la durée retenue sera prorogée jusqu'en 2018 et 2019.

 

Ø Rappelons que ces périodes et ces territoires sont déterminant pour les critères d'attribution de la Carte du Combattant ou les révisions de ces demandes.

 

Par ailleurs, deux arrêtés viennent d'annoncer le relèvement - à compter du 1er janvier 2018 - du montant des rentes viagères mensuelles attribuées aux orphelins de victimes de la barbarie nazie ou de persécutions antisémites 39/45.

 

Ø Rappelons également que les titulaires de la Carte du Combattant et/ou du Titre de Reconnaissance de la Nation peuvent se constituer une rente mutualiste ancien combattant qu'ils sont les SEULS en France en capacité de postuler. Cette rente est exceptionnelle, non imposable, subventionnée par l'Etat de 12.50 % à 60 %, bénéficiant en plus chaque année des majorations légales des rentes viagères, dont les versements constitutifs sont déductibles en totalité du revenu imposable et qui - selon l'option choisie - permettent le reversement du capital constitué à la personne désignée.

 

Pour en savoir plus et recevoir de l'aide dans vos démarches - y compris en matière de mutuelle de santé et de garantie frais d'obsèques adressez-vous à la Mutuelle de l’ARAC au 2 place du Méridien, 94807 VILLEJUIF Cedex – Tél. : 01.42.11.11.00 Fax : 01.46.77.79.09 – Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le directeur de la Caisse de Prévoyance et de retraite à informé Jacques Pastorello, ancien sous directeur de l'assurance vieillesse que
"c'est la CPR qui demandera les attestations au Ministère de la Défense comme les autres régimes, suite aux précisions que nous a données la direction de la sécurité sociale"

Par ailleurs Le Ministère de la défense caserne Bernadotte 64023 PAUX CEDEX a répondu que
"le service des pensions en charge de l'instruction de ces dossiers devra saisir leur établissement afin que soient déterminés vos droits à la campagne double. Les recherches des actions de feu et de combat auxquelles vous auriez participé seront alors engagées aurpès du centre historique des archives du service historique de la défense."

Obsèques

 

Les démarches après un décès

 

Lorsque le décès vient frapper douloureuse­ment une famille, mal­gré le chagrin, il faut entre­prendre rapidement un certain nombre de formalités. Si la per­sonne décède à son domicile ou dans la famille, la premiè­re démarche consiste à appe­ler un médecin immédiate­ment pour faire établir un certificat médical de décès. Ensuite et dans les 24 heures, le décès doit être déclaré à la mairie du lieu où il est sur­venu. Le déclarant devra se munir de sa pièce d'identi­té, du certificat médical de décès, du livret de famille ou d'une pièce d'identité du défunt. Cette formalité peut être effectuée par l'entrepri­se de pompes funèbres si elle en est chargée par la famil­le. Si le décès a eu lieu à l'hô­pital, l'établissement s'en chargera. La mairie délivre des copies de l'acte de décès. Il est prudent d'en demander une dizaine pour les diffé­rents organismes, dont vous trouverez ci-après une liste non exhaustive. Ils doivent être avertis rapidement et autant que possible sous hui­taine.

Qui contacter ?

  • Les établissements bancaires.
  • L’employeur ou les Assedic.• Les caisses de retraite (régi­mes obligatoires, complé­mentaires ou volontaires).
  • La CPAM.
  • Le service d'aide sociale si la personne percevait l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).
  • Le propriétaire du logement
  • La mutuelle maladie.
  • Les sociétés de crédit.
  • Le centre des impôts.
  • EDF-GDE
  • La compagnie des eaux
  • France Télécom et, le cas échéant, les autres opéra­teurs téléphoniques.
  • Le notaire chargé de la suc­cession.
  • Les assurances (habitation, véhicule, assurance-vie ou décès).

 

 

Pour les bénéficiaires du régime spécial de la SNCF

Le règlement des CPR prévoit le verse­ment à certaines bénéficiaires, d'une allo­cation en cas de décès du retraité, du conjoint de celui-ci ou de sa veuve affiliée à la caisse de prévoyance. L'imprimé «avis de décès» (CP 214R), rempli et accompa­gné, des pièces justificatives permet le ver­sement de l'allocation décès et la mise en service d'une pension de réversion. Ce document est à disposition dans tes antennes et points d'accueil périodiques des CPR ou sur Internet www.cprsncf.com.

 

OPERATIONS EXTERIEURES

Près de 300 000 hommes et femmes vont pouvoir demander la Carte du Combattant

 

En la demandant dès aujourd'hui, 150 000 à 300 000 hommes et femmes ayant séjourné au moins 120 jours en opération extérieure (OPEX) pourront obtenir, à partir du ler octobre 2015, la Carte du Combattant (Article 87 de la Loi de Finances pour 2015,loi 2014-1654 du 29/12/20l4).

 

Une minorité d’entre eux sont encore dans l'armée, mais la grande majorité (100 à 200 000) ont aujourd’hui retrouvé la vie civile et vont donc devoir faire les démarches indispensables à l'obtention de ce titre.

 

Pour connaître les nouveaux critères d'attribution et faire leur demande dès aujourd'hui, ils peuvent se faire aider gratuitement par la Mutuelle de Retraite Anciens Combattants qui leur fournira le document officiel, la liste des documents à joindre et les informera sur les droits à réparation attachés à la Carte du Combattant et au Titre de Reconnaissance de la Nation, parmi lesquels le droit à constitution d'une rente mutualiste ancien combattant non imposable, subventionnée par l'Etat de 12.50% à 25%, bénéficiant en plus chaque année des majorations légales des rentes viagères, dont les versements constitutifs sont déductibles en totalité du revenu imposable et qui selon l'option choisie permet le reversement du capital constitué à la personne désignée.

 

 

Rappel de l’historique du rapport constant.

 

Il faut rappeler d'abord que les droits des AC découlent de la loi du 31 mars 1919 qui introduisit la notion de droit à réparation due aux victimes de guerre et fixa le taux des pensions dans une appréciation forfaitaire en relation avec le cout de la vie de l'époque.

A la libération, les pensions avaient perdu près de la moitié de leur valeur.

Dès lors, la préoccupation majeure de l’UFAC fut de trouver un moyen de conserver aux pensions, allocations et retraites AC leur valeur et de garantir leur pouvoir d'achat.

Il apparut que la meilleure indexation serait obtenue en maintenant un rapport constant entre les pensions et les traitements des fonctionnaires.

A l’origine, le rapport constant fut établi en prenant pour base le traitement de l'huissier de ministère qui en 1937 était l'équivalent de pension de l’invalide à 100 %. Ce fut un refus total. Celui-ci opposé avec tant d’intransigeance se situait au plus haut niveau puisque venant de l’Elysée.

C’est seulement en 1981 qu'une commission tripartite fut organisée et qui conclut â un retard à plus de 21 %.

Le rattrapage devait se faire par étapes et se terminer ler 1décembre 1987

(7 étapes)

4au 1er juillet 1981 5 %

Au 1er janvier 1983 1,40%

Au 1er novembre 1984 1 %

Au 1er octobre 1985 1,86 %

Au 1er janvier 1986 1,64 %

Au 1er décembre 1986 1 ,64 %

Au 1er r décembre 1987 2,26 %

 

Entre temps, un arrêté ministériel du 5_juin 1987 accordant 2 à 3 points d'indice uniforme aux catégories C et D de la fonction publique ne fut plus appliqué aux pensions par le gouvernement Chirac.

Aujourd'hui du fait du non respect du rapport constant la retraite AC accuse un retard de près du montant d’un semestre soit 300 euros.

 

FOURNIER Jean