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Cérémonie Nationale en gare de l’Est

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La vie des sections
7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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Cérémonie Nationale en gare de l’Est

 

Gare de Paris EST

Lundi 12 mai Hommage aux cheminots combattants et résistants

80 ans de liberté retrouvée (Mai 1945 – Mai 2025)

 

Monsieur Didier Schwartz, Directeur des affaires régaliennes et mémorielles à la SNCF a ouvert, avec modestie et un grand sens du devoir, la cérémonie du souvenir.

Sous le regard attentif et solidaire des cheminots, il a su, avec dignité et justesse, donner à cet hommage toute la solennité qu’il mérite.

C’est au pied de cette plaque commémorative que nous avons salué la mémoire de nos anciens, ces hommes et ces femmes de l’ombre, qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel.

Son allocution, centrée sur le devoir de mémoire au sein de la SNCF, a rappelé combien il est essentiel de transmettre l’histoire et d’en tirer les leçons.

Il a ensuite cédé la parole à Monsieur Jean-Pierre Farandou, qui a évoqué, avec émotion, le sacrifice des cheminots, tant dans les rangs de la Résistance que sur les fronts de guerre.

Il a souligné que les décorations militaires obtenues par la SNCF ne sont pas de simples symboles, mais des témoins d’un engagement payé au prix du sang et des larmes.

Madame la Ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a ensuite pris la parole.

Dans un discours empreint de gravité et d’humanité, elle a su faire vibrer l’auditoire en mettant en lumière la ferveur, la bravoure et la loyauté des cheminots résistants, dont certains furent reconnus comme Justes parmi les Nations.

Madame la Ministre, nous vous remercions de ne pas laisser dans l’oubli ces sacrifices, ces combats menés par des cheminots pour une liberté si chèrement acquise, mais qu’ils ont choisie par conscience et par honneur.

Quand le devoir dépasse la fonction, quand l’engagement devient sacrifice, c’est la grandeur d’âme de ces cheminots qui éclaire notre mémoire collective.

Ils n’ont pas fui : ils ont résisté.

Ils n’ont pas seulement fait rouler des trains : ils ont fait avancer l’Histoire.

Une pensée toute particulière va à nos porte-drapeaux, anciens combattants et héritiers de ces valeurs, qui, par leur présence fidèle, rappellent aux côtés de l’Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants (ANCAC) l’importance de ne jamais laisser s’éteindre la flamme du souvenir.

Souvent anonymes, ces adhérents portent avec fierté les couleurs de notre nation et celles de la fraternité cheminote.

À l’issue de la cérémonie, l’association, sous la présidence de Monsieur Robert Baptier a déposé une gerbe en hommage à nos anciens, et a ensuite salué les autorités présentes et les porte-drapeaux, gardiens d’un devoir de mémoire qui ne doit jamais être réduit à une simple plaque apposée dans une gare.

Ce devoir se vit, se transmet et s’incarne dans chaque acte solennel, chaque mot prononcé, chaque silence respecté.

Monsieur Jen-Pierre Farandou

Monsieur Jean-Pierre Farandou président du groupe SNCF avait donné rendez-vous pour la commémoration du 80eme anniversaire de l'armistice du 08 mai 1945 en gare de l'est. De nombreux invités avaient pris place devant le monument aux morts des cheminots morts pour la France à cette cérémonie du souvenir, notamment, Madame Patricia Miralles Ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants, Monsieur l'ambassadeur d'Ukraine ont passé en revue un détachement de la garde républicaine. Étaient aussi présents les représentants du grand chancelier de la légion d'honneur, de l'ONAC, de la mairie de Paris des personnalités civiles et militaires, les organisations syndicales, des cheminots anciens combattants,      

Le président Farandou dans son discours a rendu hommage aux cheminots morts pour la France. Madame la ministre a rappelé le rôle des cheminots pour la libération de la France. Les porte-drapeaux se sont associés à l'honneur rendu aux cheminots qui ont combattu dans les différents conflits. Des gerbes ont été déposées devant les plaques rappelant le sacrifice des agents de la SNCF.

L'orchestre de l'harmonie des chemins de fer du nord à rendu hommage aux morts de cette guerre. Pour sa part l’ANCAC était bien représentée avec ses porte-drapeaux Il faut souligner la présence du drapeau national porté par François Xavier Manuscan de la section de Limoges, de Georges Prieur porte-drapeau de la section de Villeneuve Saint Georges, et d'une délégation de la section de Sarrebourg avec son porte-drapeau.

Lecture du message de l'UFAC et dépose de gerbe au nom de la confédération (ANCAC-FNCAC-ACCAP).

Merci aux adhérents(e-s) et ami(e-s) de l'ANCAC pour leur présence à cette cérémonie.

 

Robert Baptier

Dijon

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La vie des sections
7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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Dijon

 

La section a commémoré le 80ème anniversaire de la victoire de la France sur l’Allemagne nazie le 8 mai 1945 devant la stèle de la région SNCF cour de la gare, puis au Monument aux morts du dépôt de Perrigny.

Assistaient à cette cérémonie : M. Jean-Philippe Morel Adjoint au maire de Dijon, M. Juen représentant le directeur régional SNCF, les présidents d’association ANCAC, ARAC, FNDIRP, UNC, le secrétaire du secteur CGT des cheminots, les syndicats Actif et Retraités, la secrétaire du CASI et de nombreux cheminots.

Dans le message lu par Robert Moullière Président, celui-ci a rappelé les 60 millions de morts dans le monde dont 9 000 cheminots fusillés massacrés.

Se souvenir du 8 mai 1945, se souvenir des soldats, des résistants, des citoyens qui se sont battus pour la paix et la liberté, c’est aussi se souvenir du contexte dans lequel cette tragédie a pu se dérouler. Rendre hommage aux morts de cette guerre, aux victimes de l’occupation, c’est aussi comprendre comment cela a pu se produire.

Si l’histoire ne se répète jamais à l’identique, les similitudes entre le contexte d’aujourd’hui et celui des années 30 sont nombreuses.

Il faut se souvenir que c’est dans les lits de la pauvreté, des inégalités, des égoïsmes, qu’accourt la bête immonde.

Rappelons-nous que le 15 mars 1944 les membres du Conseil National de la Résistance inventèrent une nouvelle société avec leur programme, « Les jours heureux » et qu’après la libération les grands conquis sociaux, économiques, les lois sociales ouvrières et agricoles ont permis une société apaisée, plus égalitaire et une ère de paix.

Il faut prendre pleinement conscience des conséquences de la guerre, comprendre le rôle essentiel que nous avons en charge : celui de préserver la paix.

En ce 8 mai, nous appelons à défendre la souveraineté de chaque peuple et le droit international comme nous y invite la charte des Nations unies.

Vive la France et vive la paix.

Dépôt de gerbes de l’ANCAC, de la SNCF et de le Municipalité de Dijon.

Marseillaise, Chant des Partisans.

Remerciements aux porte-drapeaux.

Vin d’honneur offert par la section

Robert Moullière

Alsace-Moselle

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La vie des sections
7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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ANCAC Alsace-Moselle

Sur les Champs-Élysées, l’ANCAC Alsace-Moselle honore la mémoire des cheminots résistants

Le 8 mai 2025, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération, la section régionale ANCAC Alsace-Moselle a eu l’honneur de participer à la cérémonie officielle sur les Champs-Élysées, aux côtés des plus hautes autorités de l’État. Ce fut un moment de recueillement et de transmission, placé sous le signe du devoir de mémoire et du courage de nos anciens.

80 ans après, la Libération porte encore le goût de la liberté retrouvée, celle arrachée grâce aux résistants, aux volontaires français, et à tous ceux qui, dans l’ombre ou au grand jour, ont défendu les valeurs de la République. Beaucoup de nos aînés cheminots ont fait partie de ces héros silencieux, dans les réseaux de la Résistance, par leurs actes de sabotage, leurs transmissions de messages, ou leur engagement direct.

À travers notre présence à Paris, et en portant fièrement la Médaille de la Résistance, nous avons voulu rendre hommage à ces hommes et femmes d’exception. Leur engagement demeure une source d’inspiration et de responsabilité pour notre génération.

Nous exprimons toute notre reconnaissance à Madame Florence Brachet Champsaur et à Monsieur Didier Schwartz pour leur soutien actif, ainsi qu'à Madame Camille Rohn et Monsieur Jérôme Cogno pour leur accompagnement chaleureux et engagé.

Notre secrétaire régional, Monsieur Mickaël Staab, a lui aussi contribué pleinement à cette belle journée de mémoire, fidèle à notre mission associative.

L’ANCAC Alsace-Moselle, par la voix de son bureau régional, reste plus que jamais mobilisée pour faire vivre cette mémoire. Car honorer nos anciens, c’est transmettre leur engagement et défendre, aujourd’hui encore, les valeurs de solidarité, de liberté et de justice.

 

Emmanuel Sanglier

Président de la section Alsace-Moselle

Au nom de l’ANCAC

Angoulême

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La vie des sections
7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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Angoulême

 

Samedi 3 mai 2025 les Anciens Combattants ont rendu un hommage au six fusillés du 5 mai 1943 dans la clairière de la forêt de la Braconne près d’Angoulême avec trente-quatre porte-drapeaux.

Le secrétaire général de la Préfecture de la Charente a rappelé l’histoire de ces fusillés.

            Derrière le devoir de mémoire, il y a avant tout un devoir de vie, en pensée comme en action.

            Fidèles à leurs héritages, nous devons poursuivre leur combat pour la liberté, l’égalité, la fraternité et la démocratie, au moment où l’intolérance, le mensonge et la haine engendrent la violence et menacent notre cohésion nationale, où certains cherchent à diviser ce qui doit être rassemblé.

Après son discours vient le dépôt des gerbes par les autorités, l’ANCAC avec le Président et la secrétaire ont déposé une gerbe.

             Minute de silence, la Marseillaise, le chant des Partisans.

            Les autorités sont allées saluer les porte-drapeaux.

            Fin de cette cérémonie par le pot de l’amitié sous les arbres de cette          clairière qui a vu les fusillades du 5 mai 1943 et du 15 janvier 1944.

            Souvenons-nous de ces tragédies de l’histoire de la seconde guerre           mondiale

Annette COLAS

        

Limoges

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7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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Limoges

Commémoration de la Journée des déportés le samedi 26 avril en gare de Limoges Bénédictins. Cette commémoration a été voulue entre autres, par la résistante Thérèse Monnot, arrêtée le 4 janvier 1944 par la Gestapo sur son lieu de travail à l’usine Gnome & Rhône, alors sous contrôle allemand, qui réparait et fabriquait des moteurs d’avions.

Elle est torturée puis transférée et déportée à Ravensbrück par train depuis la gare des Bénédictins.

Cette commémoration se déroule toujours le dernier samedi du mois d'avril et la veille de la journée du souvenir. Cette année comme l’année dernière 2 porte-drapeaux de l’ANCAC Limoges étaient présents aux deux commémorations.

   Au pied de la gare             

   Au square des déportés

                         Merci à Fernand BOISSEAU adhérent de l’ANCAC pour les photos

 

 

Dijon

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La vie des sections
7 Juillet 2025
Mis à jour : 7 Juillet 2025
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Dijon

81è anniversaire de la mort de 7 cheminots résistants décapités par les nazis le 19 avril 1944.

Le samedi 19 avril 2025, la section a rendu hommage à nos 7 camarades cheminots. Dans le même temps, nous célébrons le 80è- anniversaire de la victoire de la France sur l’Allemagne nazie. La résistance Française a participé activement à cette victoire. Les cheminots ont été à la pointe du combat, d’ailleurs le général Eisenhower a dit qu’elle avait effectué le travail de 15 divisions et le général Marshall chef d’état-major a déclaré que l’aide de la résistance a dépassé toutes les prévisions.

C’est la résistance qui en retardant l’arrivée des renforts Allemands et empêchant le regroupement des divisions ennemies a assuré le débarquement. Sans les troupes du maquis tout aurait pu être compromis.

La deuxième guerre a coûté la vie de près de 829 fusillés cheminots massacrés et 1157 morts en déportation pour faits de résistance dont Jean Castellas député, Georges Vodli député, Pierre Semard secrétaire de la fédération CGT des cheminots, de nombreux administrateurs de l’ANCAC, et nos 7 camarades cheminots qui ont été engagés dès 1941 dans l’action de la résistance au dépôt de Perrigny.

Par suite d’une dénonciation, ils furent arrêtés le 23 août 1943 et le 27 août 1943. Le tribunal hitlérien les condamne à mort. Les cheminots de Dijon avec l’appui de la population feront tout pour les faire libérer. Une délégation fût même reçue à Vichy par le sinistre Laval. Le 10 décembre 1943 la délégation a été avisée que les 7 patriotes étaient graciés, mais leur calvaire n’était pas terminé, la grâce ne signifie pas la libération.

Ils furent déportés le 23 décembre1943 à Paris puis incarcérés en Alsace et ensuite à Stuttgart le 18 avril 1944 ou un tribunal militaire Allemand les condamne à être décapités.

Le 19 avril 1944, ils mourraient en vrais héros ainsi conscients de leur devoir de Français en portant très haut le drapeau de la résistance. La lutte des cheminots, encouragée par leur exemple prit une ampleur de plus en plus grande contre l’occupant hitlérien jusqu’aux heures enthousiasmantes de la libération le 8 mai 1945.

Ils furent l’honneur de la France et de leurs familles. Ils sont morts pour la France.

André Dubois 32 Ans, Raymond Pageaux 32 ans, Raymond Gaspard 33 ans,                                    Maurice Thuringer 34 ans, Jean Tamigi 32 ans, Maxime Perreau 32 ans, Jean-Pierre Ridet                    33 ans, ainsi que leur camarade Paul Meunier, employé municipal de Dijon.  

N’oublions jamais.

Robert Moullière

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