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Vous pouvez nous joindre à notre siège national au 7ème étage
9 Rue du Château Landon
75010 Paris
Permanences téléphoniques le mercredi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00
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Notre association a pour but de grouper, sous l'égide de la loi de 1901 les agents des Chemins de Fer en activité et retraités de la S.N.C.F. et des Réseaux Secondaires de France, Anciens Combattants de toutes les guerres et campagnes coloniales, prisonniers, déportés ainsi que leurs ayants droit, veuves ascendants, descendants.
Toute personne peut également adhérer: comme « Ami de l'A.N.C.A.C. » dès lors qu'elle s'engage pour soutenir nos droits, le progrès social, la PAIX, le désarmement et l'amitié entre les peuples.
Ne peut adhérer à l'Association toute personne qui profère des propos racistes, antisémites ou xénophobes.
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ANCAC
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Journée du 10 août
Pourquoi tous les 10 aout l’ANCAC ravive la flamme
Sur le tombeau du soldat inconnu.
Il faut savoir que de 1940 à 1944, pendant les quatre de la seconde guerre mondiale, les cheminots se sont refusés, comme d’ailleurs l’immense majorité du peuple français à accepter la domination Allemande. Les chemins de fer avaient l’avantage d’occuper une position stratégique de premier ordre.
C’est ainsi que toutes les catégories de résistance furent pratiquées par les cheminots : résistance passive, opérations de liaison, évasions de prisonniers, transport de passagers clandestins, rapatriement d’aviateurs anglais ou américains abattus au-dessus de la France. Renseignement, sabotages, participations au maquis et à l’insurrection nationale de 1944.
La grève a été une phase ultime de la bataille du rail contre l’envahisseur nazi, initiée dès le début de l’année 1943 au sein même du conseil National de la Resistance (CNR) et préparée ensuite par la CGT clandestine. Un processus qui prenait appui sur une multiplication d’actions déployées sur l’ensemble du territoire depuis des mois et qui peu à peu firent grandir l’idée que la grève pouvait devenir un levier essentiel du combat général libérateur. La grève dont les revendications seraient le ciment : rappelons que la fédération CGT agit alors dans la clandestinité. C’est ainsi que débrayages, sabotages, manifestations diverses dépôts de cahiers revendicatifs, exigences de libération de prisonniers furent organisés.
Les journées du 1er mai et du 14 juillet 1944 ont été réinvesties dans leur valeur symbolique et comme expression de résistance. Le souffle apporté par le débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes ayant décuplé la volonté de chasser l’occupant.
Rappelons que ce 14 juillet 1944, 600 cheminots des ateliers de Vitry quittent le travail et se rendent en cortège aux monument aux morts, drapeau bleu blanc rouge en tête : sept d’entre eux seront arrêtés. A Villeneuve St Georges, La chapelle, Batignolles, Noisy le sec, Montrouge, Dijon, d’autres grèves éclatent autour de cette même date. L’un des mots d’ordre était de constituer des comités de grève, c’est sur ces bases et dans ce contexte que va naitre un comité central de grève qui déposera à la direction de l’entreprise le 6 aout 1944, un cahier de revendications en 6 points avec un ultimatum pour des réponses au plus tard le 10 aout. L’insurrection est en marche.
Le 10 aout, la grève touche progressivement une vingtaine de centres. Le mouvement s’étendra à la province puis à d’autres secteurs (postiers, transports, métallos etc.). La CGT appelant à la grève générale pour le 18 aout. Ce rôle incontestable, que prirent les cheminots dans la résistance, dans la libération de la France fut à l’image de la place qui fut la leur pendant quatre années contre l’occupant et qui venait de loin. Cette grève est historique et fut le prélude à la libération du pays.
Ce 10 aout 2023, comme chaque année nous commémorons cette page de l’histoire de France et des cheminots par une cérémonie de ravivage de la flamme du souvenir à l’arc de triomphe. L’engagement des cheminots dans la résistance fut lourdement réprimé :
Oui les cheminots ont écrit une page de l’histoire avec leur sang.
Robert Baptier