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Débarquement en Normandie 6 juin 1944

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Histoire
31 juillet 2022
Mis à jour : 31 juillet 2022
Affichages : 300

Débarquement en Normandie 6 juin 1944

 

Retardée une première fois le 04 juin 1944 en raison du mauvais temps, l’opération Overlord est fixée au 6 juin par le Général Eisenhower, commandant en chef des troupes alliées. L’une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale à laquelle participent près de 3 millions de soldats.

Quelles que soient les conditions météorologiques, ce 6 juin 1944 sera le jour J du débarquement en Normandie, qui déverse sur le littoral des milliers de tonnes de bombes dès la nuit du 5 au 6 juin 1944.

Le bilan humain de la bataille de Normandie a été très lourd, y compris du côté des civils.

A l’aube, des bâtiments guerre apparaissent au large des côtes normandes. Une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre. Elle s’étend sur un front de 35 kilomètres, et transporte 156115 soldats, américains, canadiens et britanniques pour la plupart. Ils ont pour mission d’enfoncer les fortifications du <<Mur de l’Atlantique>> construit par l’organisation nazie Todt pour empêcher tout débarquement sur 6000 kms, de la Norvège aux Pyrénées.

A 6H30, les premières vagues d’assaut débarquent à Utah puis à Omaha Beach. A partir de 7h30, les Britanniques débarquent sur Sword, Juno, Gold. Malgré la surprise et la lenteur de la réaction du haut commandement Allemand, qui croit à une opération de diversion et qui attend l’ordre d’Hitler pour engager les divisions blindées, les alliés progressent difficilement dans certains secteurs comme à Omaha Beach.

Après une longue bataille, 50 000 soldats allemands sont capturés et 10 000 environ sont tués.

Du 6 au 12 juin, Bayeux, Isigny sur Mer et Carentan sont libérées. L’armée américaine s’empare de Cherbourg le 27 juin port stratégique car il est en eau profonde pour débarquer le matériel et les hommes qui vont faire de ce débarquement un jour historique pour notre pays il faut remercier encore et toujours les Alliés et aussi la Résistance Française pour leur combat de harcèlement quotidien des troupes Allemandes.

N’oublions jamais tous ces soldats qui ont participé à ce débarquement où beaucoup y ont laissé leur vie pour qu’aujourd’hui nous soyons libres.

Annette COLAS

Saône et Loire

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Histoire
31 juillet 2022
Mis à jour : 31 juillet 2022
Affichages : 306

Saône et Loire

 

Un pupitre et un poteau pour rappeler la ligne de démarcation

Le samedi 12 mars 2022 en Saône et Loire dans la commune de Varenne Saint Germain, située à une dizaine de kilomètre de Paray le Monial les associations d’Anciens Combattants dont l’ANCAC étaient invitées à l’inauguration d’un pupitre sur la place du village. Le poteau souvenir gravé a été implanté tout près de l’ancien poste de contrôle.

A l’initiative des Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) dont le vice-président Sébastien Joly professeur d’histoire est passionné par le sujet a voulu matérialiser cette ligne qui bouleversa le quotidien des frontaliers du 22 juin 1940 au 1er. Mars 1943.

Ce pupitre est divisé en trois parties (nationale-départementale et locale). Il rappelle à l’aide de cartes, de documents, de photographies et de témoignages ce qu’impliquait alors, le passage de cette frontière pour les riverains.

En présence des conseillers départementaux, du directeur de l’ONAC départemental qui cofinance l’opération aux côtés du ministère des armées, des CVR, du conseil départemental et des communes concernées. Le directeur de l’ONAC a rappelé que la ligne est devenue le théâtre des premiers actes de résistance pour permettre aux clandestins de passer en zone libre. Les passeurs risquaient leur vie ne l’oublions jamais. Le pupitre a été dévoilé par des enfants du village accompagnés du maire.

D’autres panneaux commémoratifs seront inaugurés dans six autres communes du département.

                                                                                               Chapuis Roger

Historique de l'ANCAC

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Histoire
20 décembre 2021
Mis à jour : 20 décembre 2021
Affichages : 1115

Historique de l'association

 

 

Dans les années 1919-1920, au sortir de la Première Guerre mondiale, des groupements de cheminots Anciens Combattants furent constitués sur la base des anciens réseaux.

Malgré cela, de très nombreux cheminots Anciens Combattants restèrent inorganisés parce que les associations existantes ne donnaient pas suffisamment de garanties de neutralité et d'indépendance à l'égard des pouvoirs publics et surtout des directions des réseaux.

Trop souvent elles servaient de moyen de lutte contre les syndicats et ne défendaient que mollement les droits des cheminots AC. A tel point que ces derniers ne furent pas compris parmi les bénéficiaires de la loi de 1924 attribuant les bonifications de campagne de guerre double et simple.

C'est pourquoi, le mardi 24 novembre 1931, 45 cheminots membres de l'ARA.C. et avec l'accord de celle-ci se réunirent dans un cinéma de l'Avenue de Saint-Ouen, à Paris, pour créer une association démocratique, indépendante et dynamique ouverte à toutes les catégories de cheminots Anciens Combattants, mobilisés et victimes de guerre.

Dès sa fondation, l'A.N.CA.C. se fixa deux objectifs indissociables :

  • Défendre sans compromission les intérêts matériels des cheminots AC et notamment obtenir le bénéfice des dispositions de la loi de 1924.
  • Associer à l'hommage aux morts la mise en garde des vivants sur tous les problèmes de la Paix, des libertés et de la démocratie.

Ses premières ressources s'élevaient à 100 F. Elles étaient constituées d’un versement personnel de 5 Francs par chacun des membres fondateurs. L'A.N.C.AC. était née. Petit à petit, ses rangs se renforcèrent et le premier congrès national put se tenir à Paris, le 20 octobre 1935. Des statuts furent adoptés. Le 27 novembre 1935 l'asso­ciation fut déclarée à la Préfecture de Police du département de la Seine sous l'égide de la loi du 1er juillet 1901. Déclaration n° 79-501-1584 publiée au Journal Officiel du 11 décembre 1935, page 13040.

Toutefois, l'A.N.CA.C. était consciente que seule l'action unie était susceptible de faire aboutir les revendications sauvegarder les libertés républicaines et la paix. Elle ne se résigna jamais à la division du monde combattant et fut à l'origine, dès avant la Seconde Guerre mondiale, d'accords communs en faveur des droits.

En 1934, face au complot qui visait à instaurer un régime fasciste dans notre pays, elle appuya de toutes ses forces le vaste mouvement populaire qui permit la riposte victorieuse. Elle sut également mener une activité patriotique, dénoncer les accords de Munich qui conduisirent notre pays à la défaite et à l'invasion.

C'est la raison pour laquelle, en 1940, l'A.N.C.A.C. fut dissoute, son siège pillé, ses biens dispersés, ses militants poursuivis, traqués, emprisonnés.

Dès le début de l'occupation, tous ceux qui purent échapper aux efforts conjugués des services spéciaux des polices française et allemande, se dressèrent contre les envahisseurs hitlériens et leurs complices, les traîtres de Vichy.

Ainsi, à travers eux, l'A.N.C.A.C. prit place résolument dans les combats de la Résistance pour la libération de la patrie. Nombre de ses adhérents, de ses militants tombèrent en héros, les armes à la main, fusillés, massacrés, dans les camps de la mort ou de travail forcé.

Dès la libération, l'A.N.CA.C. et ses rescapés sortirent de l'illégalité, elle reforma ses rangs grossis de toutes les catégories nouvelles d’Anciens Combattants avec ou sans uniforme, de victimes de guerre de toutes sortes, elle prit l'initiative de faire déposer par son président d'honneur Marc DUPUY et des parlementaires, un projet de loi en faveur de l'attribution des bonifications de campagne aux cheminots Anciens Combattants

Puis, l'A.N.C.A.C. son Conseil National agit pour regrouper dans l'action pour les bonifications de campagne les groupements d’Anciens Combattants des chemins de fer. Ce fut la création du Comité National de liaison et l'élaboration de la « Charte des droits des Cheminots Anciens Combattants » qui devait bientôt recevoir l'appui unanime des organisations syndicales de la corporation.

Enfin, en 1964, grâce à l'action unie, les efforts de tous furent couronnés de succès : bien qu'avec des conditions restrictives que nous combattons toujours, les cheminots intéressés purent enfin bénéficier des bonifications de campagne de guerre double et simple.

Après cet important succès, l'A.N.CAC poursuit ses efforts en

vue

de l'unification du mouvement cheminot combattant

Sur le plan national, l'A.N.C.A.C. est membre de l'Union Française des Associations de combattants (U.F.A.C.). Elle délègue un représentant dans chacune des commissions nationales de l’U.F.A.C. : Défense des droits, affaires internationales, action sociale, rôle civique des Anciens Combattants, affaires intérieures.

Dès le début de la guerre d'Algérie en 1954. l'A.N.CA.C fut au premier rang de ceux qui ne négligèrent aucune démarche, aucune action pour que la négociation soit substituée à l'affrontement, la justice à la discrimination, le droit à la force.

Si l'A.N.CAC avait été entendue, cette guerre et les combats de Tunisie et du Maroc, qualifiés à leurs débuts d'opérations de police, de maintien de l'ordre n'aurait jamais existé.

Ainsi, la vie témoigne que dès sa création, l’A.N.C.A.C. a répondu aux aspirations des cheminots anciens Combattants et Veuves de Guerre.

Toutes les générations du feu y sont représentées à égalité de droit et de devoir depuis les Sections jusqu'à la Direction Nationale - quels que soient leurs grades ou leurs opinions syndicales, philosophiques ou religieuses.

 

Noms des présidents de l'A.N.C.A.C. qui se sont succédé de 1931 à ce jour

 

Louis CHAGOT AC 1914/1918 du 24 novembre 1931 à 1939   08 ans

 

De 1940 à 1945, l'ANCAC. a été dissoute par le gouvernement de VICHY

 

René JACQUET AC 1935/1945 de 1945 à 1955           10 ans

Laurent COMBIER AC 1939/1945 de 1955 à 1965        10 ans

André ACKERMANN • AC 1939/1945 de 1965 à 1977   12 ans

André LAMY AC 1939/1945 de 1977 à 1989              12 ans

Bernard BERGER AC AFN de 1989 à 1999               10 ans

Yves SCHMITTER AC AFN de 1999 à 2003              04 ans

Jean FOURNIER AC AFN de 2003 à 2009                06 ans

Robert MOULLIERE AC AFN de 2009 à 2019            10 ans

Robert Baptier AC AFN depuis 2019

 

Le secrétariat national

Dévoilement du présentoir de la légion d’Honneur au siège de la SNCF

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Histoire
30 juillet 2021
Mis à jour : 30 juillet 2021
Affichages : 744

Dévoilement du présentoir de la légion d’Honneur au siège de la SNCF

 

L’ANCAC a honoré de sa présence les cérémonies commémoratives de la victoire du 08 mai 1945 devant les monuments des gares parisiennes. A l’issue de ces cérémonies, nous avons été conviés à assister au dévoilement du nouveau présentoir de la légion d’honneur et de la croix de guerre de la SNCF, devant la salle du conseil d’administration du siège à Saint-Denis. En présence de Jean-Pierre FARANDOU, président directeur général de la SNCF, du secrétaire général de la grande chancellerie de la légion d’honneur, des représentants d’organisations syndicales, de la secrétaire du CCGPF, du secrétariat du président de la SNCF et de nos porte-drapeaux.

Dans son allocution, le président Jean-Pierre FARANDOU a rappelé de rôle historique de ces distinctions.

Il envisage aussi de mettre à l’honneur des cheminots résistants fusillés de Chateaubriant et de Fives dans le nord

Le secrétaire général de la grande chancellerie de la légion d’honneur dans sa prise de parole a fait part de la place des cheminots pendant cette guerre. Le présentoir a la force d’inscrire notre mémoire dans l’espace du siège de l’entreprise, il est un témoignage d’une identité commune, c’est un symbole fort pour les cheminot(e)s de toutes les générations. 

                                                                                   Robert BAPTIER

                                                                                   Président national 

 

TEXTE DE LA PROPOSITION QUI A VALU A LA S.N.C.F LA CROIX DE LA LÉGION D'HONNEUR

Par la solidité et la continuité de son organisation, grâce à l'intelligence, au travail, à l'abnégation, au courage de ses chefs, de ses cadres et de tout son personnel. (Décret du 3 octobre 1949)

8938 morts 15977 blessés

DE 1938 A 1940

  • A préparé, perfectionné et utilisé à plein rendement le Réseau national qui a pu assurer pendant la campagne de 1940, tous les transports prescrits par le Commandement, malgré les pertes et les destructions causées par l'aviation ennemie (a été citée à l'Ordre de l'Armée le 15 novembre 1940).

DE 1940 A 1944

  • A sauvegardé le Chemin de fer de l'emprise profonde de l'occupant ;
  • A su effectuer, malgré l'appauvrissement croissant de son matériel rou­lant, les transports indispensables à la subsistance des Français ;
  • A constitué dans son sein le réseau de renseignements le plus efficace pour le commandement allié ;
  • A désorganisé les transports de l'ennemi au prix de multiples emprisonnements, déportations et exécutions.

APRÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

  • A assuré, au milieu des ruines et de la destruction de la plupart des ouvrages d'art, de nombreux transports militaires, en rassemblant tout ce qui lui restait de moyens ;
  • A réparé et reconstruit, en un temps record, son matériel et ses instal­lations aux trois quarts hors d'usage ;
  • A restitué au Pays un réseau qui s'est révélé capable en 1948 d'effectuer un service équivalent à celui de la meilleure année d'avant-guerre.

 

 

  • les deux décorations décernées à la SNCF durant la Seconde Guerre mondiale :
  • la Légion d'honneur (à gauche), la croix de guerre avec palme (à droite).

Conférence de paix de Paris de 1919

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Histoire
8 avril 2021
Mis à jour : 29 juillet 2022
Affichages : 827

Conférence de paix de Paris de 1919

 

C'est une conférence internationale, organisée par les vainqueurs de la Première Guerre mondiale afin de négocier les traités de paix entre les Alliés et les vaincus, (les Allemands ne sont pas conviés !)

La conférence débute le 18 janvier 1919

Elle se termine en août 1919, après 6 mois de discussions et 1 646 séances tenues par 52 commissions techniques avec entre-temps quelques interruptions. Elle prépare le traité de Versailles avec l’Allemagne qui sera signé en juin 1919. Elle consacre la disparition de trois empires, l'Empire allemand, l'Empire austro-hongrois et l'Empire ottoman, et la création de nouveaux Etats en Europe : renaissance de la Pologne, création de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie.

Les colonies allemandes sont partagées entre le Royaume-Uni, la France, la Belgique, l'Afrique du Sud, les États-Unis et le Japon, tandis que le Proche-Orient, anciennement possession turque, est divisé en mandats attribués par la Société des Nations à la France et à l'Angleterre. Des réparations de guerre sont exigées de l'Allemagne, qui voit son territoire à l'est amputé, entre autres, du couloir de Dantzig, administré par la Pologne, comme d'une partie de la Haute-Silésie, tandis que le Reichsland Elsass-Lothringen (Alsace-Lorraine) redevient Français, que le nord du Schleswig redevient Danois et que la région d'Eupen et de Malmédy est donnée à la Belgique.

NB - Il n'aura fallu que 45 minutes pour signer la paix qui met fin à quatre années d'hécatombe sans précédent. 27 délégations représentant 32 puissances se sont réunies dans la Galerie des Glaces du château de Versailles. Le traité crée la Société des Nations et définit les sanctions contre l’Allemagne forcée à accepter ce qu’elle considère comme un « diktat »

 

Pourquoi ce traité prépare la seconde guerre mondiale ?

Ils sont quatre. L'Italien Orlando, le Britannique Lloyd-George, le Français Clemenceau et l'Américain Wilson. A eux quatre, ils ont rédigé le traité qui va s'imposer aux 32 puissances qui vont se réunir dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, et surtout à l'une d'entre elles : l'Allemagne.

Les négociations durent depuis six mois et les quatre alliés ont eu bien du mal à s'accorder sur une version finale. L'Italie n'est pas satisfaite : Orlando a d'ailleurs un moment claqué la porte pour soutenir ses revendications. Rome veut en particulier planter son drapeau sur la côte dalmate de la mer Adriatique. Mais elle sera attribuée à la toute nouvelle Yougoslavie. L'Italie est furieuse de cette demi-victoire.

Mais sa colère et sa frustration ne sont rien à côté de celle de l'Allemagne. Elle qui ne s'estime pas vaincue par les armes subit l'humiliation de devoir entériner une défaite à l'endroit même où elle a vécu sa plus éclatante victoire : celle de 1870. C'est en effet dans cette galerie des Glaces où les tables sont disposées sous la figure de Louis XIV, qu'elle a proclamé l'empire allemand. Les Français n'ont pas manqué cette occasion de rendre l'affront. Elle doit aussi signer un texte sur lequel elle n'a pas eu un mot à dire. Ce n'est que le 7 mai qu'elle en prend connaissance. Berlin multiplie les demandes d'amendements et les contre-propositions. Tout est rejeté. Elle connaît donc l'ampleur de la sanction en arrivant sous les ors versaillais : elle perd 15% de son territoire, huit millions de citoyens, doit laisser la France exploiter une partie de son charbon, voit ses forces armées réduites à portion congrue et doit accepter une zone démilitarisée le long du Rhin. Face à ces conditions, l’Allemagne doit accepter des réparations encore non définies, mais d'un montant qu'elle sait d'avance astronomique.

Partout en Allemagne, le traité n'est déjà plus appelé que par son surnom : le "Diktat" de Versailles. Les vainqueurs pensent qu'il servira de leçon aux Allemands et fera vraiment de cette abominable guerre la "der des ders".

En juin 1919, un caporal bavarois né en Autriche, véritable héros de guerre, se découvre des talents d'orateur en assurant la propagande anticommuniste parmi les soldats, à la demande de ses supérieurs. Il ne digère pas cette paix et moins encore ce traité. Dans l'ébullition révolutionnaire qui saisit l'Allemagne de 1918-1919, il est chargé de surveiller un groupe ultranationaliste. Il ne tardera pas à le rejoindre. Le monde va bientôt apprendre son nom : il s'appelle Adolf Hitler.

 

Dates des traités après l'armistice de 1918...

  • Le traité de Versailles le 28 juin 1919 entre les Alliés et l'Allemagne,
  • Le traité de Saint-Germain-en-Laye le 10 septembre 1919 entre les Alliés et l'Autriche,
  • Le traité de Neuilly le 27 novembre 1919 entre les Alliés et la Bulgarie,
  • Le traité de Trianon le 4 juin 1920 entre les Alliés et la Hongrie,
  • Le traité de Sèvres le 10 août 1920 entre les Alliés et l'Empire ottoman.

 

Cheminots Souvenez-vous

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Histoire
8 avril 2021
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 815

Cheminots

 Souvenez-vous

 

Les chiffres ne pourront jamais traduire l'ampleur des souffrances endurées par ceux qui ont succombé sur les champs de bataille et dans les camps de concentration, sous le déluge des bombes et dans la lutte clandestine, dans les hôpitaux et les stalags, ceux qui ont été abattus, pendus, anéantis par un travail d'esclave, morts de froid ou de faim...

Pourtant, leur nombre, l'évaluation des valeurs détruites restent des témoignages irréfutables.

La Seconde Guerre mondiale a causé la mort de :

375 000 Britanniques

400 000 Italiens

450 000 Américains

650 000 Français

1 000 000 de Chinois

1 706 000 Yougoslaves

1 000 000 de Japonais

6 000 000 de Polonais

6 000 000 d'Allemands

20 000 000 de Soviétiques

 

La Deuxième Guerre mondiale a coûté la vie à 8 938 cheminots ;

15 977 ont été blessés.

Parmi eux 744 déportés dont 1 206 morts dans les camps,3618 internés, 809 fusillés, 40 morts en prison.

 

N'OUBLIONS JAMAIS, ILS ONT RECONQUIS LA LIBERTE

 

Le 30 octobre 1949, la légion d'honneur et la Croix de guerre avec palmes étaient décernées à la S.N.C.F en reconnaissance des mérites civiques et militaires des Cheminots.

Extraits d'un poème de Paul Eluard (1942)

« LIBERTE»

 

Sur les sentiers éveillés

Sur les routes déployées

Sur les places qui débordent

J'écris ton nom

Sur toute chair accordée

Sur le front de mes amis

Sur chaque main qui se tend

J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot

Je recommence ma vie

Je suis né pour te connaître

Pour te nommer

 

Liberté

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