Fin de l’Indochine Française

 

 

En 1954, les accords de Genève entérinent la fin de la présence Française en Indochine presque 100 ans après les premières expéditions militaires menées, sous le second Empire, dans le sud de la péninsule.

Le 20 juillet 1954, les accords de Genève mettent en effet, un terme à une présence quasi séculaire et à un conflit qu’au lendemain de la capitulation japonaise et de la proclamation de l’indépendance du Vietnam par Hô-Chi-Min, le bombardement du port de Haiphong par l’armée française en novembre 1946 avait rendu inévitable.

Elle a connu son épilogue avec la bataille de Diên-Biên-Phu qui a sonné le glas des espoirs Français de l’emporter rapidement.

Au Vietnam et en France, les commémorations du 70ème anniversaire de la fin de la guerre d’Indochine ont honoré les anciens combattants, la transmission de leur souvenir et renforcer le lien Franco-Vietnamien, la bataille de Diên-Biên-Phu a du 13 mars au 7 mai 1954, fait de très nombreuses victimes côté Français.

3500 morts et disparus, des centaines de blessés et 10300 prisonniers. Du côté Viêt Minh 8000 morts et 15000 blessés.

 Aucun soldat mort pour la France n’a pu recevoir de sépulture perpétuelle, ou être rapatrié. Les corps reposent encore presque tous sur place, treize soldats ont été rapatriés au mémorial des guerres en Indochine à Fréjus (Var) en 2005. Des recherches d’identités seront conduites pour rejoindre les cimetières familiaux ou le mémorial de Fréjus.