Marseille
Cérémonie de reconnaissance au couple de résistants Arméniens
Mélinée et Missak Manouchian
Le samedi 25 Février, trois jours après l’émouvante panthéonisation du couple Manouchian oû étaient invités de jeunes lycéens marseillais venus assister à ce « moment historique »
- les représentants nationaux, dont Monsieur Zareh Sinanyan, haut-commissaire aux affaires de la diaspora au sein du gouvernement arménien,
- les représentants locaux de la nombreuse communauté arménienne demeurant à Marseille,
- les Associations d’Anciens Combattants,
- Les élus politiques de tous bords – Région, Département, Communauté et Ville
ont rendu hommage et témoigné leur gratitude à Missak Manouchian et à son groupe de 23 combattants et résistants d’origine arménienne exécutés il y a 80 ans par les nazis au Mont Valérien.
Les drapeaux de notre Section ANCAC de Marseille étaient aux cotés des nombreux orateurs qui se sont succédé devant le buste en bronze du résistant communiste lors de l’inauguration officielle du Square Manouchian, réaménagé depuis peu, au Pharo, surplombant le Vieux Port.
« Les valeurs que portait Missak Manouchian sont celles qui sont aujourd’hui en danger en Arménie » a averti le colonel Gilbert Minassian, héros de la guerre dans le Haut-Karabakh pointant « l’Azerbaïdjan et son allié turc » et « leurs ambitions qui rappellent celles du panturquisme du siècle précédent ».
Le maire de Marseille, Monsieur Benoît Payan s’est adressé directement à Missak Manouchian :
« Missak, c’est la France et c’est Marseille qui vous salue humblement. Marseille a été au premier rang pour demander votre entrée au Panthéon et je veux saluer ici les militants de la cause arménienne, les militants communistes, les militants socialistes, les militants de Marseille qui ont tant fait, tant donné, pour que ce jour vienne. Missak, vous êtes mort dans cette clairière pour que nous puissions vivre. Vous remercier, vous rendre hommage, célébrer votre combat et votre force, c’est dire combien nous vous devons, à vous, à ceux qui se sont battus à vos côtés, à tous ces étrangers qui ont aimé la France pour ce qu’elle voulait dire. C’est dire combien nous te devons, à toi, camarade ».
Les 80 choristes de la chorale Azad de la jeunesse arménienne de France, les Indéfrichables de la Belle-de mai, le Chœur de Sahak-Mesrop de la cathédrale arménienne du Prado et le chœur philharmonique de Marseille ont accompagné la cérémonie, chantant La Marseillaise, le Chant des partisans et la lecture de textes comme la lettre adressée à Mélinée et les textes d’Aragon.
L’hommage s’est poursuivi le soir, au centre culturel de la Jeunesse Arménienne de France, par la présentation d’une exposition et un concert donné par la chorale Azad avec une narration musicale sur les hymnes internationaux de résistance.
Le Président de la Section ANCAC Marseille