Dijon

81è anniversaire de la mort de 7 cheminots résistants décapités par les nazis le 19 avril 1944.

Le samedi 19 avril 2025, la section a rendu hommage à nos 7 camarades cheminots. Dans le même temps, nous célébrons le 80è- anniversaire de la victoire de la France sur l’Allemagne nazie. La résistance Française a participé activement à cette victoire. Les cheminots ont été à la pointe du combat, d’ailleurs le général Eisenhower a dit qu’elle avait effectué le travail de 15 divisions et le général Marshall chef d’état-major a déclaré que l’aide de la résistance a dépassé toutes les prévisions.

C’est la résistance qui en retardant l’arrivée des renforts Allemands et empêchant le regroupement des divisions ennemies a assuré le débarquement. Sans les troupes du maquis tout aurait pu être compromis.

La deuxième guerre a coûté la vie de près de 829 fusillés cheminots massacrés et 1157 morts en déportation pour faits de résistance dont Jean Castellas député, Georges Vodli député, Pierre Semard secrétaire de la fédération CGT des cheminots, de nombreux administrateurs de l’ANCAC, et nos 7 camarades cheminots qui ont été engagés dès 1941 dans l’action de la résistance au dépôt de Perrigny.

Par suite d’une dénonciation, ils furent arrêtés le 23 août 1943 et le 27 août 1943. Le tribunal hitlérien les condamne à mort. Les cheminots de Dijon avec l’appui de la population feront tout pour les faire libérer. Une délégation fût même reçue à Vichy par le sinistre Laval. Le 10 décembre 1943 la délégation a été avisée que les 7 patriotes étaient graciés, mais leur calvaire n’était pas terminé, la grâce ne signifie pas la libération.

Ils furent déportés le 23 décembre1943 à Paris puis incarcérés en Alsace et ensuite à Stuttgart le 18 avril 1944 ou un tribunal militaire Allemand les condamne à être décapités.

Le 19 avril 1944, ils mourraient en vrais héros ainsi conscients de leur devoir de Français en portant très haut le drapeau de la résistance. La lutte des cheminots, encouragée par leur exemple prit une ampleur de plus en plus grande contre l’occupant hitlérien jusqu’aux heures enthousiasmantes de la libération le 8 mai 1945.

Ils furent l’honneur de la France et de leurs familles. Ils sont morts pour la France.

André Dubois 32 Ans, Raymond Pageaux 32 ans, Raymond Gaspard 33 ans,                                    Maurice Thuringer 34 ans, Jean Tamigi 32 ans, Maxime Perreau 32 ans, Jean-Pierre Ridet                    33 ans, ainsi que leur camarade Paul Meunier, employé municipal de Dijon.  

N’oublions jamais.

Robert Moullière