Essais nucléaires en Polynésie
De 1966 à 1996, la Polynésie a été le théâtre des essais nucléaires Français. Une période qui meurtrit encore les polynésiens.
193 tirs de bombes nucléaires se sont déroulés sur l’atoll de Mururoa, dont 42 atmosphériques, avec des particules disséminées dans l’océan.
La puissance nucléaire Française est le symbole d’une histoire douloureuse pour la population mais aussi pour l’environnement.
Pas moins de 3200 tonnes de plutonium dorment au fond de l’océan par 100 mètres de profondeur. Une véritable poubelle de déchets radioactifs surveillée par le commissariat à l’énergie atomique.
Il faut rappeler cette histoire pour que les Polynésiens et les Français ayant vécu et travaillé sur ce site (Militaires et civils) soient indemnisés et que soient prises en causes les victimes.
Aujourd’hui la France doit négocier avec les autres états concernés, l’abolition des armes nucléaires et radioactives, conformément à l’article 6 du traité de non-prolifération.
A défaut nous demandons une consultation nationale.
Entre 1966 et 1996, la Polynésie française a servi de terrain aux essais nucléaires menés par la France. Cette période sombre continue de marquer profondément les Polynésiens, tant sur le plan humain qu’environnemental.
193 explosions nucléaires ont été réalisées sur l’atoll de Mururoa, dont 42 en atmosphère libre, dispersant des particules radioactives dans l’océan Pacifique. Aujourd’hui encore, plus de 3 200 tonnes de plutonium reposent à 100 mètres de profondeur, transformant le site en une véritable décharge radioactive, sous la surveillance du Commissariat à l’énergie atomique.
La puissance nucléaire française, symbole de dissuasion, reste aussi celui d’une histoire douloureuse pour les populations locales et pour l’écosystème. Il est essentiel de rappeler ces faits pour que les Polynésiens, ainsi que les militaires et civils français ayant travaillé sur place, obtiennent réparation et que les victimes soient enfin reconnues.
La France doit désormais engager des négociations avec les autres États pour l’abolition des armes nucléaires et radioactives, conformément à l’article 6 du traité de non-prolifération. À défaut, une consultation nationale s’impose.
Le secrétariat national
