L'ossuaire de Douaumont

 

 

 

 

La bataille de Verdun, 21 février 1916-Décembre 1916, 300 jours et 300 nuits de combats acharnés, effroyables. 26.000.000 d’obus tirés par les artilleries soit 6 obus au m2, des milliers de corps déchiquetés, environ 300.000 soldats français et allemands portés disparus.

Répondant aux vœux de nombreuses familles de soldats disparus au cours des combats de Verdun, une association fut créée en 1919 en vue d’ériger au centre du champ de bataille, un vaste mémorial dans lequel seraient regroupés les corps des militaires français relevés dans ce secteur et ne pouvant être identifiés. Un concours d'architectes fut organisé pour la création du mémorial.

Inauguré en août 1932 par le président de la République, le mémorial s'étend sur 137 mètres de long. Sa façade est décorée des armoiries des villes qui ont contribué à sa construc­tion. La porte d'entrée comporte une large épée en fer forgé, pointe en bas, surmonté du mot "paix". Dans l'axe de cette porte se dresse une tour-lanterne de 46 m de haut où une cloche de 2,3 tonnes, le bourdon de la Victoire, sonne lors des cérémonies. Chacune de ses faces est ornée par une croix en relief.

Une sépulture pour 130 000 soldats inconnus

À l'intérieur du monument, un immense déambulatoire est revêtu d'un dallage en mosaïque dont les compositions interprètent les Ordres nationaux : Légion d'honneur, Médaille militaire, Croix de guerre. Les restes mortels d'environ 130000 combattants auxquels il fut impossible d'attribuer une identité reposent dans 46 caveaux, un pour chaque secteur principal du champ de bataille, d'Avocourt aux Éparges. Les pierres des tombeaux, en granit de Bretagne, portent les noms des villes qui ont offert ces sépultures.

Les différents cultes devaient être représentés

L’ossuaire est géré et entretenu par la fondation « l’Ossuaire de Douaumont » qui a été reconnue d’utilité publique par arrêté du 29-12-1932.

Elle est administrée  par un conseil composé de 12 membres, dont un seul est membre de droit, le commandant militaire de la place de Verdun.

Le secrétariat national