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Cheminots souvenez vous!

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Histoire
14 juillet 2016
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 7398

CHEMINOTS, SOUVENEZ-VOUS!

 

les cheminots dans l'insurrection

 

Partout dans Paris les barricades s'élèvent

Comme en 1848, comme en 1871, le peuple de Paris passe à l'action insurrectionnelle qui libérera notre capitale.

cheminots

 

Vous avez l'honneur d'être à l'origine de cette gigantesque lutte libératrice.

Par la grève, vous avez tout d'abord arrêté tout trafic boche diminuant ainsi terriblement le potentiel de guerre de l'ennemi nazi.

Stratégiquement, vous avez contribué sensiblement à l'avance des alliés. Ensuite, vous avez déclenché la grève générale et enfin l'insurrection.

 

Votre grève sera historique

 

Vous resterez à la pointe du combat en luttant les armes à la main. Avec le peuple parisien, vous exterminerez le boche. Déjà les cheminots groupés dans les milices patriotiques ont participé énergiquement à la libération de notre Patrie. Sur tous les réseaux, les cheminots sont entrés dans leurs dépôts. Partout ces établissements sont des bastions de la résistance.

 

sud- est les camarades des différents « centres », s'armant sur les boches, ont fait sauter le rail de raccordement de la grande ceinture de VILLENEUVE, -un déraillement qui obstrue deux voies à Bercy.

-au raccordement de la ceinture à Bercy, les cheminots coupent les voies retardant le départ des trains de repli.

-à CONFLANS, plusieurs wagons de blé, pris à l'ennemi sont mis à disposition du ravitaillement d'ALFORTVILLE et CHARENTON,.

-attaque au fusil-mitrailleur d'un train boche à la ceinture (passerelle de Picpus).

 

sud-quest, à IVRY, les cheminots, dans une expédition combinée avec les forces locales, tuent six allemands, en blessant plusieurs, s'arment sur l'ennemi et se retirent sans perte.

 

ouest, aux Batignolles les cheminots attaquent le dépôt, tuent deux allemands, en blessent grièvement un, récupèrent ainsi les armes. Au cours de cette action qui a permis la réoccupation du dépôt, quatre de nos camarades sont blessés.

 

NORD, à la Chapelle, le Comité de grève a mis à la disposition de la Croix- Rouge pour les besoins de la population, 40 wagons chargés de vivres arrachés aux boches. Les cheminots de ce centre, groupés dans les milices patriotiques, d'accord avec les autorités compétentes de la résistance procèdent à l'arrestation des cheminots traîtres à la Patrie.

 

est, les cheminots de NOIS Y participent en accord avec les milices locales à la prise de la Mairie. Voici des exemples parmi tant d'autres qui démontrent que les cheminots sont dans la lutte insurrectionnelle.

 

IL FAUT AMPLIFIER CETTE LUTTE

 

Tous les cheminots à partir de 18 ans doivent appartenir aux milices patriotiuques et se battre, se battre les armes à la main contre l'ennemi qu'il faut exterminer.

Honneur aux camarades de Vitry, qui sont morts en combattant pour la libération de la Patrie. Debout, cheminots Parisiens pour venger nos héros tombés pour que vive la France.

 

Le Comité Central de la Région Parisienne

L'appel à l'insurrection (1944)

Porte-drapeaux

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Histoire
24 mai 2016
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 6592

Porte-drapeaux

 

Un peu d'histoire

Emblème national de la République, le drapeau tricolore est né sous la Révolution, de la réunion de la couleur du Roi (le blanc) à celles de la ville de Paris (le bleu et le rouge). Aux premiers jours de la Révolution de 1789, les trois couleurs sont d'abord réunies dans une cocarde. Le 17 juillet (la Bastille a été prise le 14) Louis XVI, venu officialiser la nouvelle garde nationale, porte une cocarde bleue et rouge... à laquelle Lafayette aurait ajouté le blanc.

Quoi qu'il en soit, c'est la loi du 15 février 1794 (27 pluviôse An II) qui fait du drapeau tricolore le pavillon national de la France. Et si c'est le bleu qui est attaché à la hampe, nous le devons aux recommandations du peintre David, un orfèvre en matière de couleurs.

Porte-drapeau et diplôme

Selon la formule, le porte-drapeau agit bénévolement et se doit de demeurer impassible, quelles que soient les circonstances du déroulement de la cérémonie à laquelle il participe.La reconnaissance de la Nation aux porte-drapeaux est devenue concrète par arrêté du 26 juillet 1961, date à la­quelle ces bénévoles se virent attribuer un diplôme d'honneur.

Seuls les anciens combattants comptant au moins dix années de service comme porte-drapeaux pouvaient le recevoir.

Dès 1978, l'obligation d'être ancien combattant disparaît, et le temps de service est ramené à cinq ans.

L'arrêté du 30 janvier 2003 permet l'adjonction des associations de sapeurs-pompiers, celles de policiers, des gardes champêtres communaux et intercommunaux, et des associations de la protection civile (sauveteurs secouristes, hospitaliers, Croix-Rouge, etc.).

La durée de service est ramenée à trois ans pour tous.

Bon à savoir: subventionsL'ONAC, chargé de l'attribution des diplômes, a également, depuis janvier 2002, mission d'aider à l'achat et au renouvellement des drapeaux associatifs. Elle octroie donc des subventions pour l'achat d'un drapeau (150 euros) ou pour la restauration d'un drapeau ancien (80 euros), aux associations départementales, régionales ou interdéparte­mentales.Le diplôme d'honneur de porte-drapeau ouvre droit au port d'un insigne (Médaille ou pin's). Depuis 2005, trois nou­veaux modèles ont été créés. On distingue donc aujourd'hui :

— un insigne ordinaire à partir de 3 ans de service,

— un insigne pour 10 ans de service, avec étoile argentée,

— un insigne pour 20 ans de service, avec étoile dorée,

— un insigne pour 30 ans de service, avec palme argentée.

Le Bleuet de France

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Histoire
17 avril 2015
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 7202

Le Bleuet de France

C'est à l'occasion du 11 novembre 1934 que, pour | la première fois, des fleurs de bleuet en tissu fabriquées par des anciens combattants sont vendues sur la voie publique à Paris. La Nation veut témoigner de sa reconnaissance et venir en aide aux hommes qui ont sacrifié leur jeunesse à défendre la France. Le succès est tel que, dès 1935, l'Etat décide de la vente officielle du Bleuet chaque 11 novembre. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1957, il crée un second jour de collecte, le 8 mai.

Aujourd'hui encore, lors de ces deux journées commémoratives, l'Œuvre nationale du Bleuet de France organise des collectes dans toute la France grâce à son réseau de 20 000 bénévoles. Les fonds récoltés (près de 1 120 000 euros en 2013) lui permettent d'aider les ressortissants de l'ONACVG en difficulté : maintien à domi­cile des anciens combattants et de leurs veuves, financement des études des pupilles de la Nation, assistance aux militaires blessés et aux familles en­deuillées, etc. Le Bleuet de France, dont la gestion est assurée depuis 1991 par l'ONACVG, soutient également des centaines de projets mémoriaux aux plans national et local visant l'éducation civique des jeunes.

Les 300000 bleuets annuels sont désormais confectionnés en France dans quatre établissements réservés aux personnes en situation de handicap. Du 2 au 11 novembre, la campagne d'appel au don du Bleuet de France, symbole du souvenir et de la solidarité, battra son plein.

Pavoisement des édifices publics

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Histoire
15 avril 2015
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 7848
Le pavoisement des édifices publics constitue une opération à caractère hautement symbolique qui ne fait cependant l'objet d'aucun texte réglementaire .

Emblème national, le drapeau tricolore doit être manipulé avec précautions et être dans un état conforme au respect qui lui est du.

A l'occasion des cérémonies commémoratives officielles, les communes sont invitées par le préfet (sur instruction du gouvernement) à procéder au pavoisement des édifices publics.

Cette directive est également rappelée dans la circulaire que le secrétaire d'état auprès du ministre de la Défense et des Anciens combattants adresse aux préfets de tous les départements à l'occasion des neuf journées nationales.
 
Le pavoisement doit être effectif pendant toute la journée de commémoration officielle.
 
Il est donc conseillé d'y procéder la veille au soir et de retirer les drapeaux le lendemain de la cérémonie.

Le ministre de l'intérieur dispose du pouvoir de suspendre le maire en cas de refus de procéder au pavoisement, en vertu de l'article L.2122-16 du code général des collectivités territoriales.

Le chant des partisants

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Histoire
29 juillet 2014
Mis à jour : 8 avril 2021
Affichages : 6527

Le Chant des Partisans

1

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux

Sur nos plaines ?...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays

Qu'on enchaîne ?...

Ohé! partisans, ouvriers et paysans,

C'est l'alarme.

Ce soir, l'ennemi connaîtra 1e prix du sang

Et des larmes.

2

Montez dans la mine

Descendez des collines,

Camarades.

... Sortez de la paille les fusils, la mitraille,

les grenades.

Ohé! les tueurs,

A la balle et au couteau,

Tuez vite.

Ohé! saboteur, Attention à ton fardeau

Dynamite...

3

C'est nous qui brisons

Les barreaux des prisons

Pour nos frères

La haine à nos trousses

Et la faim qui nous pousse

La misère.

il y a des pays

où les gens au creux des lits

Font des rêves.

Ici, nous, vois-tu,

Nous on marche et nous on tue

Nous on crève...

4

Ici, chacun sait

Ce qu'il veut, ce qu'il fait

Quand il passe.

Ami, si tu tombes,

Un ami sort de l'ombre

A ta place.

Demain du sang noir

Sèchera au grand soleil

Sur les routes.

Chantez, compagnons,

Dans la nuit la liberté

Nous écoute...

5

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays

Qu'on enchaîne ?...

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux

Sur nos plaines ?...

Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

La Libération de Paris

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Histoire
8 juillet 2014
Mis à jour : 4 août 2021
Affichages : 6168

LA LIBERATION DE PARIS

 

 

Suite au mouvement insurrectionnel qui a chassé les occupants allemands de PARIS, (19 - 25 août 1944) à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la libération de la capitale s'est déroulée en deux phases principales, interrompues par une trêve.

Du 19 au 22 août, les résistants insurgés, toutes tendances confondues, sous la direction d'Henri ROL - TANGUY et des émissaires du général Charles de GAULLE, Alexandre PARODI et Georges BIDAULT, prennent par surprise les occupants allemands : les mairies, l'Hôtel de Ville, la Préfecture de police, la Bourse du travail sont occupés.

Dès le 20 août, le consul général de SUEDE, NORDLING, s'entremet pour négocier une trêve. L'insurrection, soucieuse de consolider ses positions en attendant l'arrivée des alliés, a intérêt à cette trêve, de même que les forces allemandes commandées par Dietrich VON SCHOLTITZ, qui peut ainsi préparer une éventuelle contre - offensive.

Alexandre PARODI, arrêté le même jour, est libéré par Dietrich VON SCHOLTITZ.

Après une séance tendue, le 21 août, les instances insurrectionnelles (le Conseil National de la Résistance et les représentants du général Charles de GAULLE) décident la reprise de l'insurrection.

Du 22 au 25 août, des barricades sont dressées dans tout PARIS, les troupes allemandes, épaulées par la milice, résistent, et il faut l'arrivée des premiers chars de la 2ème Division Blindée du général LECLERC, le 24 août au soir, pour que les allemands se rendent: Dietrich VON SCHOLTITZ capitule le 25 août, tout d'abord à la Préfecture de police à 15 heures 30, puis à la gare de PARIS MONTPARNASSE.

Le jour même, le général Charles de GAULLE entre à PARIS et prononce sa célèbre allocution aux parisiens depuis l'Hôtel de Ville; « PARIS, PARIS outragé, PARIS brisé, PARIS martyrisé, mais PARIS libéré, libéré par lui - même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France toute entière, c'est-à-dire de la France qui se bat, c'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle ».

Malgré les fusillades de quelques miliciens postés sur les toits autour de Notre - Dame et d'autres édifices, PARIS-est libéré.

Le prix payé par la Résistance et la population parisienne est assez lourd: 3.000 morts et 7.000 blessés attestent la difficulté des combats, menés souvent avec des moyens de fortune. L'insurrection est déclenchée contre l'avis des américains qui sont surpris de son envergure : ils pensent contourner PARIS et attendre sa reddition.

Le succès de cet épisode hautement symbolique est lié à la capacité d'union manifestée par les différents courants de la Résistance intérieure et extérieure, le désir de participer à la libération de la France transcendant les oppositions sans apaiser les méfiances: le général Charles de GAULLE, le 25 août, reproche au général LECLERC d'avoir suivi les instructions d'Henri ROL - TANGUY ; auparavant, la séance du 21 août s'est ouverte sur un constat de rupture entre les partisans de la trêve et ceux de l'insurrection.

Mais le FRONT NATIONAL, qui regroupe les organisations résistantes, sait adopter finalement des positions fermes auxquelles le général Charles de GAULLE sait s'adapter.

Les journées du 25 et du 26, le général Charles de GAULLE les veut et les fait symboliques de la restauration de la France républicaine : il refuse de proclamer la IVème République depuis l'Hôtel de Ville malgré l'avis de Georges BIDAULT.

Il préfère une manifestation populaire à un défilé militaire pour la journée du 26, fondant dans l'appui du peuple la légitimité de son pouvoir.

La libération de PARIS, étape stratégique imprévue pour l'état - major américain, témoignait pour l'avenir que la France était redevenue un partenaire à part entière dans la lutte finale contre l'Allemagne nazie.

 

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  1. Les Cheminots et la lutte armée
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  3. La Seconde Guerre mondiale
  4. Liberté Egalité Fraternité
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  6. Assasinat de Pierre Semard
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