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Brive

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La vie des sections
17 Novembre 2024
Mis à jour : 17 Novembre 2024
Clics : 209

Brive

 

Libération de la ville de Brive

Hommage fut rendu en gare de Brive le 15 août 2024. Le message a été lu par un adhèrent de l’ANCAC. Dépôts de gerbes par le maire de BRIVE, par le comité des cheminots, par un représentant de la SNCF, et un adhèrent de la FNCAC.

De nombreuses personnes étaient venues rendre hommage aux cheminots et autres résistants.

Merci à vous tous

Derré Albert

 

 

 

 

Paray le Monial

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La vie des sections
17 Novembre 2024
Mis à jour : 17 Novembre 2024
Clics : 203

Paray le Monial

 

 

80 ans après le 11 août 1944, Cluny, première ville du département de Saône et Loire est libérée par les résistants. Ce même jour, un résistant, René Marmorat, perdait la vie fusillé par les Allemands.

La nuit du 11 au 12 août 1944, les différents maquis de Saône et Loire sont informés que les Allemands préparent une attaque sur Cluny.

Le 10 août 3000 allemands se dirigent sur la ville. Ordre est donné aux maquis de rejoindre Cluny et de bloquer les accès pour éviter l’arrivée de renforts.

Le maquis de Saint Julien de Civry se positionne au carrefour du lieu-dit la fourche à Vendenesse les Charolles. René Marmorat, ancien gendarme voyant arriver un camion venant de Paray le Monial, se place au milieu de la route face au véhicule arborant une croix rouge. Des Allemands sortent du camion et tirent sur René qui s’écroule, touché de plusieurs balles. Ses camarades cachés dans les fossés tirent sur le camion tuant plusieurs Allemands, les autres seront faits prisonniers, ils se rendaient à Cluny en renfort.

René Marmorat gravement blessé décédera à l’hôpital de Charolles la même nuit, il avait 24 ans.

Les Associations Combattantes de Paray le Monial, dont l’ANCAC étaient réunies avec les personnalités et les élèves de Vendenesse les Charolles le samedi 10 août autour de la stèle érigée en sa mémoire au lieu-dit les landes.

Pour perpétuer et ne pas oublier, en novembre 2019 la 3éme compagnie de l’école de gendarmerie de Dijon,17ème promotion le prend comme parrain.

La caserne de Charolles est baptisée de son nom.

 

Souvenons-nous et soyons vigilants.

Paray le Monial

Chapuis Roger

 

Limoges

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La vie des sections
17 Novembre 2024
Mis à jour : 17 Novembre 2024
Clics : 255

Limoges

La section de limoges a organisé un barbecue à la suite de la commémoration de la grève insurrectionnelle des cheminots parisiens

Grace à l’accès au site de Raoul Dautry et le prêt du foyer par le CAPO Limoges, une cinquantaine de personnes allant de 10 à plus de 90 ans, dont certains anciens combattants de la guerre d’Algérie, ont partagé un moment exceptionnel de fraternité et de convivialité sur un site respirant l’histoire cheminote.

La section, par la voix de son secrétaire, a adressé des remerciements au CAPO Limoges, au CASI Limoges ainsi qu’au syndicat CGT des cheminots de Limoges pour leurs aides précieuses dans l’organisation. Remerciements également à tous les participants avec un hommage rendu aux anciens combattants de la guerre d’Algérie présents et une pensée pour ceux qui n’ont pas pu se déplacer.

Quel plaisir de retrouver des anciens appelés, contraints d’aller se battre en Algérie alors qu’ils n’étaient même pas majeurs, côtoyer des jeunes générations, qui, nous espérons tous, ne vivront jamais les atrocités d’une guerre.

Section de Limoges

Angers

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La vie des sections
17 Novembre 2024
Mis à jour : 17 Novembre 2024
Clics : 199

Angers

 

 

 

La libération de la ville

 

 

Il y a 80 ans, le 6 juin 1944, les Alliés débarquaient sur les côtes normandes.

Après un mois de combats dans le bocage normand, les troupes alliées s'avancent sur le sol français, libérant de nombreux territoires.

A ce moment, le général américain "Patton", se met en tête de libérer "Le Grand Ouest", en empruntant la route de Nantes qui relie l'Anjou à la Bretagne. Il lance alors ses troupes et gagne rapidement l'Anjou. C'est ainsi que dans la nuit du 4 au 5 août 1944, les premières unités américaines du général entrent dans les communes de Pouancé, Segré, Le Lion d'Angers mais aussi dans celles de Châteaubriant, Candé, Le Louroux-Béconnals et Bécon-les-Granits, encerclant ainsi les troupes allemandes.

Ces manœuvres permettent à la résistance locale de s'organiser et d'intensifier son action de renseignements et de sabotages. En effet, dès le 6, le lieutenant-colonel Eynaud du Fay, commandant l'ensemble de la résistance militaire de la région d'Angers, dresse un plan de jonction des résistants avec les troupes américaines. Deux jeunes résistants locaux vont ainsi s'illustrer, Pierre-Yves Labbe et Louis Bordier, qui vont réussir à sortir de la ville d'Angers, malgré les interdictions allemandes, et ainsi prendre contact avec les troupes américaines en approche.

C'est après avoir recueilli des informations auprès de la résistance locale, qu'une partie des troupes américaines décide dans la nuit du 08 au 09 août de traverser La Maine sur le pont de Pruniers à Bouchemaine toujours intact. Après d'âpres combats, les Gi's finissent par franchir le pont. Il est alors 12h15 ce mercredi 9 août quand le peloton antichar du 3ème bataillon américain réussit à traverser le pont pour venir en renfort aux troupes d'infanterie en difficulté sur l'autre rive. Malgré la traversée de La Maine, les troupes allemandes organisées et regroupées sur des lieux stratégiques résistent violemment et notamment sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Ce n'est que dans la soirée de ce mercredi 9 août, que des combats de rue s'engagent à Angers, notamment dans la rue Barra, Chemin de la Traquette et sur l'avenue René Gasnier.

La nuit à venir va s'avérer longue pour les Angevins et les Gis. entre les tirs incessants, les balles traçantes et celles incendiaires qui vont allumer de nombreux départs de feux, cette nuit d'été va aussi être marquée par trois énormes explosions. Ces dernières provoquées par les Allemands indiquent à la population et aux troupes américaines que les trois ponts d'Angers viennent de sauter.\

Ce ne sera qu'au matin du 10 août, sous une chaleur de plomb, que le quartier de La Doutre va enfin être libéré. Il reste maintenant à franchir La Maine de l'autre côté de la rive. mais les ponts sont détruits, à par celui de La Basse Chaîne au pied du château qui lui est partiellement détruit, mais non franchissable par les Gi's et les véhicules, car les Allemands se sont retranchés dans le château et tirent à la mitrailleuse lourde sur tout ce qui bouge.

Les heures passent et vers 14h. des soldats américains appuyés par des résistants FFI, traversent en force le quartier du faubourg Saint-Jacques, alors qu'au même moment il est décidé de traverser La Maine sur des barques face à l'usine électrique avec l'appui d'une protection aérienne. Tout s'enchaîne très vite et vers 17h, le génie américain peut aménager des ponts provisoires pour la traversée des véhicules, tandis que l’état-major US. installe son poste de commandement dans la rue Saint-Aubin dans l'hôtel du Cheval Blanc.

La population retient son souffle, cette journée n'en finit pas. Enfin vers 19 heures, les drapeaux tricolores commencent à apparaître aux fenêtres. Angers est libérée. Au même moment. Michel Debré se présente à la préfecture et prend le pouvoir en tant que commissaire de la République. Les affiches préparées depuis le 8 août avec Michel Fourré-Cormeray et le Comité départemental de Libération sont placardées. Elles annoncent à tous la victoire, le rétablissement de la République et l'abrogation des lois de Vichy.

C'est ainsi que grâce aux résistants angevins, les Américains ont pu gagner du temps sur le calendrier prévu pour la libération de la ville. Les jours suivants, les troupes américaines vont continuer leur progression le long de la Loire. Mais reçoivent pour mission de ne pas la traverser. Il faudra alors attendre l'ordre de repli général donné par Hitler le 29 août 1944 pour que le sud de l'Anjou soit libéré.

80 ans après, les faits restent toujours dans les mémoires, grâce aux différents acteurs, tels les associations, les passionnés, les derniers survivants et j'en passe qui perpétuent le Devoir de Mémoire au quotidien.

A eux un remerciement chaleureux.

 

Patricia Gontier

Section ANCAC d'Angers

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